TP n°9 : Réalisation d'un lecteur code barre

Objectif : comprendre à l'aide d'une maquette le principe d'un lecteur code barre.

  1. Maquette du lecteur

La diode IR et le phototransistor étudié au TP précédent ont été montés sur un même support. Les 2 composants sont maintenus en vis à vis par deux plaquettes en bois verticales. Le code barre, photocopié sur un transparent, se glisse entre les deux plaquettes.

La diode IR et le phototransistor sont placés dans les mêmes circuits étudiés au TP précédent.

Les bandes noires stoppent le passage du rayonnement infrarouge émis par la diode.

  1. Acquisition

On souhaite faire l’enregistrement dans le temps de l’évolution de la tension UCE quand on fait défiler le code barre dans le lecteur. On va pour cela utiliser le boîtier Bora relié à l’ordinateur pour faire une acquisition en mode automatique (fiche méthode n°6).

Tache n°

Paramétrages de synchronie

8

Nom de la variable : UCE

Unité : V

UCE en ordonnée dans la fenêtre 1

11

Nombres de points : 1000

13

Durée totale : 2s

13

Déclenchement sur l'entrée EA0 avec un niveau montant à 0,5 V

 

  1. Amélioration du lecteur code barre.

Afin d’améliorer la qualité du signal, on va utiliser un montage comparateur (montage étudié au TP n°6).

On rappelle le montage comparateur ci-contre :

Entre les points B et M de l'entrée, brancher les bornes C et E du phototransistor du montage précédent (B en C et M en E).

 

Le boîtier Bora ne peut mesurer que des tensions comprises entre 10V et -10 V.

Pour remédier à ce problème, on rajoute entre la sortie S et la masse M du montage comparateur le circuit ci-dessous qui divise par » 3 la tension USM. Ce montage s’appelle un pont diviseur de tension.

 

On désire maintenant enregistrer l’évolution de la tension UFM quand on fait défiler le code barre dans le lecteur. Remplacer le voltmètre par le boîtier Bora.

 

Exercice d’application

Les codes barres sont partout, du panier de la ménagère au clavier devant lequel vous êtes assis (retournez-le, vous trouverez un code barre). Les codes barres ont été inventés pour faciliter la gestion des stocks industriels. Historiquement, la technique du code barre apparaît avec un brevet déposé en 1974 aux USA. Son utilisation à grande échelle ne débute qu'en 1981 à l'initiative de l'armée américaine.

 

  1. Constitution

Chaque code barre est constitué de caractères alphanumériques. Chaque caractère est représenté par un total de 5 barres noires et 4 espaces blancs avec toujours 6 étroits (E) et 3 larges (L) d'où le nom du code (3 sur 9). Chaque caractère est séparé du suivant par un espace étroit. Le code 39 peut ainsi représenter 44 caractères, les chiffres, les lettres majuscules et les symboles suivants $ % + - . / . Le schéma ci-dessous donne un extrait de cette table.

Un code barre 39 débute toujours par le caractère astérisque * et finit de la même manière, ce caractère particulier est appelé caractère d'arrêt et ne doit pas être utilisé ailleurs qu'au début et à la fin du code.

Le code barre ci-contre encode 6 caractères ( 123ABC ), on remarque qu'il commence et finit par un astérisque. Le caractère 1 se décomposent comme suit : LEELEEEEL ( L pour large, E pour étroit )

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Claire RANDON   et  Tony BOIVIN

Professeurs de sciences-physiques

Lycée Augustin Thierry 41000 Blois
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depuis le 1er septembre 2001