C02 : SPECTROPHOTOMETRIE - ECHELLE DE TEINTES – SUIVI TEMPOREL D’UNE REACTION CHIMIQUE

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PREMIERE PARTIE :

Objectif : déterminer la valeur de la concentration cx d’une solution colorée à l’aide d’une échelle de teintes et d’un spectrophotomètre.

1) Réalisation et utilisation simple d’une échelle de teintes

On dispose d’une solution S de diiode à 5,0.10–2 mol.L-1. A partir de S, on a préparé 5 solutions étalons en introduisant v mL de S (à la burette) dans des fioles jaugées de 50,0 mL puis on a complété avec de l’eau distillée jusqu’au trait de jauge (voir tableau ci- dessous). Les 6 solutions (5 filles et la mère) sont numérotées et au bureau. Compléter le tableau en indiquant les concentrations des solution filles 1, 2, 3,4 et 5. (on expliquera en détails son calcul sur la 3ème solution).

n° des solution de I2

1

2

3

4

5

v (mL)

25,0

20,0

15,0

10,0

5,0

c (mol.L-1)

 

 

 

 

 

Chaque groupe remplit ensuite 6 cuves avec chacune des 6 solutions colorées étalons et les dispose par ordre décroissant de concentrations. Comparer la couleur de la solution x (au bureau) versée dans une 7ème cuve à celles de l’échelle des teintes ainsi réalisée et en déduire un encadrement de la valeur de la concentration cx

2) Utilisation de l’échelle de teinte et du spectrophotomètre

Principe : toute solution colorée absorbe plus ou moins les radiations lumineuses du spectre du visible. L’absorption d’une radiation lumineuse par une entité chimique (atome, molécule ou ion) dépend en particulier de
la longueur d’onde l de la radiation. La grandeur physique qui caractérise l’absorption est l’absorbance A, mesurée par le spectrophotomètre. C’est une grandeur sans unité.

On se propose d’étudier l’absorption du diiode en solution pour la radiation de longueur d’onde l =600nm. On remarquera que ce n’est pas la longueur d’onde qui correspond au pic d’absorption (situé dans l’ultraviolet). Cela permet de ne pas dépasser les limites de mesure du spectrophotomètre.

Manipulation : Mesurer l’absorbance A600 des 6 solutions étalons en suivant le mode d’emploi du spectrophotomètre. La solution de référence qui permet de faire l’étalonnage du spectrophotomètre est une solution de iodure de potassium à 0,50 mol.L–1 (cette solution incolore est le solvant des solutions colorées. Ceci est exceptionnel : cette solution de référence est très souvent l’eau, solvant des solutions aqueuses ).

n° des solution de I2

0 (mère)

1

2

3

4

5

x

Concentration c(en mol/L)

5,0. 10–2

      

Absorbance A

        

Comme c’était le cas en 1ère S pour la conductance G d’une solution (conductimétrie), la relation entre l’absorbance A et la concentration permet de tracer une courbe d’étalonnage. Tracer cette courbe A600 =f(c) à l’aide de synchronie. On utilisera les fiches méthodes n°1 et 2, on créant les variables A1 pour l’absorbance et c pour la concentration (ne pas mettre d’unité pour la concentration)

Cette relation s’écrit : Al =e .L.[X] avec :

la largeur des cuves étant constante la loi s’écrit souvent plus simplement sous la forme : Al = k [X ]  avec k coefficient d’absorption en L.moL–1 , constante qui dépend de la longueur d’onde.

Dans le cas présent, l’espèce colorée est le diiode, [I2] =c et la loi s’écrit Al = k. c.

On retiendra la loi de Beer-Lambert sous la forme : pour une longueur d’onde donnée, l’absorbance d’une entité chimique en solution est proportionnelle à sa concentration.

L’expérience montre que cette loi n’est pas vérifiée quand l’absorbance est trop grande (A>2) c’est-à-dire pour des solutions colorées trop concentrées.

Pourquoi la courbe d’étalonnage obtenue permet-elle de dire que la loi de Beer-Lambert est bien vérifiée dans le domaine de concentration utilisé ? Par quel fonction peut-on modéliser la courbe obtenue ? Déterminer la valeur du coefficient d’absorption k600 à partir de la modélisation (utiliser la fiche méthode n°3 pour modéliser votre courbe)

DEUXIEME PARTIE :

Objectif : faire un suivi temporel d’une réaction chimique par spectrophtométrie (2e exemple de méthode physique)

Il s’agit de la réaction entre les ions iodure I(incolores) et les ions peroxodisulfate S2O82– (incolores) des couples I2 /I et S2O82– / SO42– . Il se forme du diiode qui donne une teinte jaune puis orangée et brune au fur et à mesure que sa concentration augmente. On se propose de mesurer l’absorbance de cette solution au cours de la réaction et d’en déduire l’évolution des concentration des espèces présentes

Manipulation :

Temps

0

1min=60s

2min=120s

3min=180s

4min=240s

6min=360s

8min=480s

10min=600s

12min=720s

Absorbance

         

Temps

14min=840s

16min=960s

18min=1080s

20min=1200s

25min=1500s

30min=1800s

35min=2100s

40min=2400s

Absorbance

         

Exploitation des résultats expérimentaux :

  1. Créer les variables " temps " en (s) et " A2 " (pour l’absorbance) dans le tableur de synchronie puis entrer au clavier les valeurs expérimentales
  2. A l’aide de la feuille de calcul de synchronie, calculer la concentration [I2]du diiode (noté cI2) présent à chaque fois connaissant le coefficient d’absorption k600 déterminé précédemment.
  3. Tracer (en fenêtre 2) sur synchronie la courbe [I2] =f(temps). (Menu fenêtres, nouvelles fenêtres, puis menu paramètres, onglets courbes, choisir cI2 puis cocher fenêtres 2, onglets Fenêtres, choisir le temps en abscisses, puis choisir l’échelle en ordonnées : 0 au minimum puis 0.05 en maximum)
  4. Commenter l’aspect de la courbe. Quel facteur cinétique met-elle en évidence ? Expliquer.
  5. Utiliser la feuille de calcul pour créer puis calculer le nombre de mol de diiode I2 (noté nI2). Faire afficher en fenêtre 3 le graphe nI2=f(temps). (Echelle en ordonnées : Minimum à 0 et le maximum à 0.05). Quel est la valeur du nombre de mol de diiode dans l’état final ?
  6. La réaction entre les ions peroxodisulfates S2O82- et les ions iodures I- est totale. Compléter le tableau d’avancement suivant connaissant le nombre de mol de diiode dans l’état final et sachant que les ions peroxodisulfates sont limitants. En déduire le nombre de mol initial d’ions peroxodisulfates ainsi que la concentration initiale de la solution de peroxodisulfate de potassium utilisées.

    Etat

    avancement

    S2O82- + 2 I- ® I2 + 2 SO42-

    Etat initial (en mol)

    0

         

    en cours

    x

        

    Etat final

    xf

        
  7. A l’aide de ce tableau d’avancement, créer, calculer puis faire afficher les graphes nSO42-=f(temps) ; nI-=f(temps) et nS2O82-=f(temps) sur la fenêtre 3.
  8. La vitesse v de réaction est définit par la relation :
(V : volume de la solution). Créer la variable v en utilisant la fonction dérivation de synchronie dans la feuille de calcul puis faire afficher en fenêtre 4 le graphe v=f(temps). Commenter.

Remarque : la dérivée de Y par rapport à X s’écrit avec synchronie sous la forme deriv(Y,X).

Matériel

Par groupe :

Au bureau :

Pour chaque groupe d’une classe (le protocole est donc à multiplier par deux pour la classe) :

6 fioles de 50 mL de diiode préparée suivant le protocole suivant : placer dans une burette graduée la solution mère de diiode à 0,05 mol/L puis introduire pour la solution dont le numéro figure dans le tableau ci-dessous le volume correspondant de diiode. Compléter ensuite jusqu’au trait de jauge. Noter sur le col des fioles le n° de la solution préparée

n° des solution de I2

1

2

3

4

5

x

v (mL)

25,0

20,0

15,0

10,0

5,0

8

Garder au bureau la solution mère de diiode à 0,05 mol/L

 

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